Neo Yggdrasil
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Après la fin du monde, un nouveau c'est construit, en son centre un nouvelle Yggdrasil à poussé. Dans ce nouveau monde les hommes y vivait de nouveau en coopération avec les créatures magiques. Mais l'erreur passé allait ce répéter.
 
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 Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]

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Spades Ayss

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MessageSujet: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 17:36



La journée s’annonçait assez fraiche. Le soleil n’était pas encore tout à fait levé et la forêt s’éveillait peu à peu. Bien entendu, les lève tôt étaient déjà debout et piaillaient à tout va dans les arbres et même parterre. Ils se répondaient les uns les autres, chantaient chacun leur chanson et sans doute dérangeaient-ils ceux qui, comme Spades, dormaient encore.

Enfin, dormir était un bien grand mot. Disons plutôt qu’il essayait. En effet, la jeune fée avait été forcé, comme souvent, d’abord de se jeter au bas de son confortable lit, ensuite de se réveiller un tant sois peu pour enfiler ses vêtements dans le bon ordre. S’il pouvait se déplacer sans avoir toute sa tête, il pouvait difficilement faire autre chose sans au moins avoir les deux yeux dans les bons trous.

Après avoir paresseusement complété le rituel du levé, sa mère l’avait poussé jusqu’à la porte, où Narine avait prit la relève. Spades en avait profité pour se coucher sur son dos et se rendormir. Ou tout du moins essayer, considéré que la forêt avait déjà, et depuis un bon moment qui plus est, entamé sa journée.

L’aïhem marchait tranquillement, bondissant de temps à autres par-dessus des racines, sans se soucier que chaque bond envoyait son pauvre cavalier dans les airs. Comme par habitude, il suffisait à Spades de donner quelques coups d’ailes avant de se laisser retomber sur elle. Il dormait sur le ventre, aussi n’avait-il pas trop de mal à se reprendre lorsqu’il était secoué. Après quelques minutes, cependant, avec la forêt qui ne se taisait pas et son familier qui se moquait de son sommeil, il ne se vit d’autre choix que de revenir définitivement à lui. Il s’assit en soupirant, laissant son corps se bercer au rythme des pas de Narine, luttant contre ses paupières pour qu’elles restent ouvertes.

Narine s’arrêta un moment pour boire dans une petite étendue d’eau et Spades quitta son dos pour marcher un peu et bondir de pierres en pierres. Cela suffit à le réveiller tout à fait et il se retourna vers l’aïhem, l’air embêté.


- J’ai pas envi d’y aller, dit-il.

Narine lui jeta un coup d’œil et lui donna un coup de queue. Spades se retrouva sur le derrière.


- J’y suis déjà allé hier.

Un petit gibier passa près d’eux et l’aïhem dressa les oreilles, toisant l’animal avec envie. La fée esquissa un malin sourire et lui donna un léger coup de coude.

- Il est encore tôt, vas-y, on n’aura qu’à se dépêcher si on manque de temps.

Après un regard suspect, le familier prit l’animal en chasse et Spades se frotta les mains, souriant de plus belle.

- Si tu me retrouves, fit-il pour lui-même.

Il jeta un regard à la ronde et donna quelques coups d’ailes pour quitter le sol, après quoi il se précipita dans une direction au hasard en espérant semer son amie, oubliant momentanément, comme il lui arrivait souvent d’ailleurs, qu’elle était une excellente chasseresse et qu’elle n’aurait aucun mal à suivre son odeur pour le retrouver. Même s’il ne se déplaçait pas sur le sol, elle pouvait facilement le retrouver en reniflant l’air.

Il ne pouvait tout simplement pas la fuir. Pas elle.

Mais une petite fée peut bien espérer, non ?

Fusant toujours à vive allure, il tourna la tête pour s’assurer qu’elle n’était pas à sa poursuite. Cependant, mieux vaut, on le sait, regarder où l’on va, au risque, sinon, d’avoir des surprises et quelle ne fut pas celle de Spades lorsqu’il percuta quelque chose et qu’il se retrouva, pour son plus grand malheur, le derrière dans une flaque de boue.

Étourdi, il resta assis là à secouer la tête avant de poser une main sur son front, utilisant son autre bras comme appui pour se relever. Il ne parvint qu’à tituber sur ses pieds pour retomber dans cette même flaque, qui explosa, pour ainsi dire, en lui envoyant des éclaboussures jusque sur la figure.

Il leva alors les yeux pour voir ce sur quoi il avait bien pu foncer. Ce n’était pas dur comme un arbre et ce ne pouvait pas non plus être un animal, autrement, il l’aurait vite su. Sois on l’aurait prit en chasse, sois il aurait senti de la fourrure. Il ne s’était passé ni l’un ni l’autre.

La seule option qu’il restait, c’était qu’il avait percuté quelqu’un et à ce quelqu’un, lorsqu’il le regarda finalement, du haut de ses vingt-trois petits centimètres, il dit ceci :


- Ho, mais faut regarder où on va !

Le jeunot était, on le devinera, du genre à donner des conseils qu’il ne respectait pas lui-même.


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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 19:05


Bien avant le levé du soleil, Last s'éveilla, voyant qu'il lui restait suffisamment de temps avant le début des cours, elle pris discrètement la direction du portail qui devait la mener vers Alfheim. Angel également éveiller où plutôt n'ayant pas réussit à trouver le sommeil, savait ce que voulait le cheval-dragon. Souhaitant tout autant qu'elle se promener dans la forêt pour jouir de la fraicheur matinal, il s'empressa de la rattraper à la surprise de celle-ci. Une vingtaine de minutes plus tard, il avait posé pieds et pattes sur le sol de la forêt qui entourait la citée dans les arbres. Avançant tranquillement au cœur de celle-ci, ils apprécièrent le chant des premiers oiseaux qui s’éveillaient. Ils virent les premiers rayons de soleil percer à travers les feuilles réveillant les une après les autres les créatures qui vivait là.

Avançant tranquillement, ils tombèrent sur une Sunhi leur fit face. Celle-ci semblait d'humeur joueuse, elle provoqua amicalement Last, qui prenant une taille plus petite s'empressa de la poursuivre suivit de loin par le dieu. le temps passa,, ni Last, ni son nouvel ami ne semblaient se lasser de leur jeu. s'éloignant de plus en plus profond dans la forêt et surtout rapidement, ils finir par être perdu de vue par Angel. Ce dernier s'arrêta un instant, écoutant attentivement les bruits de la forêt. A la fois calme et terriblement bruyante, il était difficile pour le jeune homme de discerner clairement le moindre bruit. Il avait une très bonne ouïs mais il était bien loin de celle d'un elfe. Ainsi il dut se résoudre à chercher son amie à l'aveuglette. Progressant lentement, et au hasard, il prenait garde de ne blesser aucun animal sur sa route et de n'abimer aucune plante, ce qui le ralenti d'avantage encore. Il hésita à appeler Last, mais ne souhaitant pas déranger ceux qui dormaient encore il contenu son crie.

Voyant que les minutes défilaient, et soucieux de toujours bien faire il commença à s'inquiéter fortement. Il lui faudrait bientôt rentrer si il ne voulais pas être en retard en cours mais il préférais retrouver Last avant, non pas qu'il soit réellement inquiet bien que se fut tout à fait son genre. Anxieux de nature et surtout attentif aux autres, il savait cependant que Last ne craignait pas grand chose dans cette forêt. Cependant il préférait l'avoir auprès de lui.

Comprenant que ses recherches ne menaient à rien, il se stoppa légèrement perdu. Posa sa mains contre un arbre pour s'y appuyer légèrement. Soudainement, alors qu'il s'était arrêté depuis quelques secondes il senti comme un petit animal lui percuter le dos. Se retournant rapidement, il esquiva pas spécialement volontairement mais plus pas réflexe, les minuscules goutes de bout qui furent projeter. Ces elles qui attirèrent sont regard sur le petit animal en question. Il s'agissait en réalité d'une fée, et il fut bien surpris d'en voir une aussi jeune ici à une heure si matinale. Celle-ci lui fit des reproches. Combien même Angel n'était pas vraiment en tord, son absence de caractère le poussa à s'excuser.

"Je vous pris de m'excuser, j’étaie un peu distrait."

Le dieu s'accroupit pour se rapprocher de la fée et le tira délicatement de la boue. Se relevant en gardant la petite créature dans une main, il tira de l'autre un mouchoir bleu brodé que d'un sourire gêné il lui proposa.

"Tenez si vous voulez vous essuyer. Je suis navré je n'ai rien d'autre."

Last revins, tranquillement accompagné de la Sunhi, cette dernière surement de peur de gêner s'en alla après une courte révérence. Le familier du dieu, regarda tour à tour les deux individus et se demanda ce qu'elle avait raté, mais avant de poser toute questions elle s’adressa d’abords à Angel lui présentant des excuses.

"Pardonne moi Angel, nous sommes allés plus loin que je ne l’aurais crus."lança t-elle, avant de s'adresser ensuite à la fée"Qui es-tu ? N'est tu pas sensé avoir cours ?"

En réalité peu intéressé par la réponse de celui-ci. Se méfiant surtout du caractère bien souvent farceur des fées, Last préféra écourter la conversation. Elle avait plusieurs bonnes raisons de le faire et avança l'une de celle-ci pour pousser le dieu à la suivre ce qu'il ne fit pas malgré le poids de celui-ci. Trop honnête et trop gentil pour son bien comme on le disait si souvent de lui il ne pus s'empêcher de se préoccuper de la créature qui l'avait percuté quand Last lui dis:

"Les cours vont bientôt commencer allons y."
"Attends.", lui répondit-il brièvement avant de fixer la fée et de lui demander"y a t'il quelque chose que je puisse faire pour me rattraper?"

Angel venait exactement de donner le genre de réponse que craignait Last, celles qui donnaient à son interlocuteur tous les moyens de se servir de lui ou pire, lui crée des ennuis...

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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeMar 7 Aoû - 2:59



Spades avait levé les yeux sur un androgyne à la tignasse aussi blanche que la neige. Ils avaient l’air doux et la petite fée s’arrêta un instant à se demander à quel point ils devait être confortable de se cacher dedans. Il aurait aussi pu en tresser quelques mèches et s’en servir comme d’une liane pour se balancer. L’idée le fit sourire, mais ce sourire disparut en un éclair. C’était tout de même à cause de cet homme immense qu’il s’était retrouvé dans la boue, ou tout du moins, c’est ainsi qu’il voyait la chose. Il avait beau avoir des cheveux à l’allure confortable, ce n’était pas cela qui allait excuser qu’il se fût trouvé sur son chemin alors qu’il ne regardait pas où il s’en allait. Quelle idée, aussi, de s’arrêter près d’un arbre lorsqu’il passait par là !

Les excuses de l’androgyne lui firent hausser le sourcil. Croyait-il vraiment que ça allait être assez ? Il avait faillit s’assommer et maintenant, il était couvert de boue. Il est évident qu’il allait être victime de quelques remontrances en rentrant chez lui. Il croisa les bras et tourna la tête en poussant un ‘humph !’ assez hautain. Puis il lui jeta un coup d’œil alors qu’il se penchait sur lui. Qu’est-ce qu’il voulait ? Lui serrer la main ? Pas question.

Mais en fait, l’androgyne le prit délicatement pour le déposer dans sa main. Elle était chaude, délicate. C’était une très jolie main, mais Spades n’en avait que faire, des jolies mains. Il garda les bras croisés et tourna la tête dans l’autre sens en faisant mine de l’ignorer, mais il était attentif au moindre geste et à la moindre expression. Il vit la main qui fouillait dans les poches, le mouchoir ainsi que le sourire gêné. Il bondit sur ses pieds pour attraper le tissu brodé d’un geste un peu insolent.


- Ça devrait faire, pesta-t-il en regardant le mouchoir d’un air calculateur.

C’était un beau mouchoir. Mais ce n’était pas cela qui allait l’empêcher de l’utiliser. Il retira son mantelet, qu’il laissa effrontément tomber sur la main qui le tenait, et entreprit alors de nettoyer ses vêtements, en s’assurant bien de se frotter le tissu sur les fesses, ainsi que sur ses bottes. Il pila même dessus pour essuyer ses semelles. Il frotta ensuite son mantelet sur un espace qui n’était pas encore sali de boue et le remit de nouveau sur ses épaules d’un geste hautain.

Un faipré arriva alors et la petite fée lui jeta un bref coup d’œil. Son familier ? Spades s’essuya le visage avec un coin du mouchoir qu’il n’avait pas encore utilisé et donna quelques coups d’ailes pour en déloger les éclaboussures de boue qui les alourdissait.

En voilà un autre qui lui parlait de l’école. Elle était bien bonne. Les familiers étaient-ils tous pareils ? Spades haussa le sourcil à son intention et s’assit sur la main de l’androgyne, jambes et bras croisés.


- C’est pas poli de demander son nom aux gens sans s’être présenté avant. Mais je vais te faire une fleur. Pour aujourd’hui, je serai Carrousel Dibblerywitts.

Il croyait que son heure de gloire allait se terminer abruptement lorsque le faipré, qui n’avait pas le cœur à rire, apparemment, dit à son compagnon qu’il avait tout avantage à se rendre à l’académie, histoire de ne pas rater ses cours. Spades, à ces mots, afficha un air blasé. Si ça se trouve, il serait forcé de s’y rendre aussi. Après tout, Narine ne devrait pas tarder à revenir de sa chasse, avec ou sans son gibier. Elle verrait qu’il n’était plus là où elle l’avait laissé, elle partirait à sa recherche et elle le retrouverait ici, à faire des bêtises et à essayer de mener un androgyne par le bout du nez. Il allait se résigner lorsque le jeune homme s’opposa, pour ainsi dire, à son familier.

Spades reprit espoir. Peut-être avait-il encore une chance non seulement d’égayer sa journée, mais en plus de faire en sorte que monsieur tout blanc arrive en retard à l’académie. Ses petites méninges se mirent à fonctionner à cent à l’heure. Il se releva. Il était tout ouïe. Il tourna la tête vers celui qui le tenait toujours dans sa main et joignit les siennes ensemble, remuant les pieds et tapotant l’un contre l’autre le bout de ses deux index. Il baissa les yeux et prit une grande inspiration.


- À vrai dire…

Il jeta un bref coup d’œil à l’androgyne pour voir s’il avait bien toute son attention. Comme cela lui semblait être le cas, il poursuivit :

- J’étais poursuivi pas une aïhem. Je suis parvenu à la fuir, mais comme j’ai peur qu’elle me rattrape…

Il leva les mains au niveau de ses yeux, haussant les épaules et baissant la tête, ses iris sanguins, au travers des mèches de sa frange, braqués sur son regard turquoise.

- Si tu pouvais m’éviter qu’elle me mette la patte dessus… Je voulais aller chercher des noisettes, mais maintenant j’ai peur de m’y rendre tout seul.

Voilà qui devait être assez. Mais juste pour être certain, et comme une brise faisait danser quelques uns des filins blanc de la tignasse de l’androgyne de manière invitante, de quelques coups d’ailes, il quitta sa main pour se poser avec empressement sur son épaule, attrapant une pognée de ses cheveux pour s’en faire une sorte de rideau. Puis, il lui dit tout bas dans l’oreille :

- S’il te plait.

Comme il s’en doutait, Narine revint. Elle n’avait, visiblement, pas eut de mal à le retrouver. Cela dit, elle semblait, et pour cause, très peu encline à la rigolade. Elle s’approcha tranquillement d’Angel et baissa les oreilles en poussant un bref grognement. Ce dernier était destiné à Spades, qui lui tira la langue avant d’aller se cacher sous la tignasse de l’androgyne. Narine aboya pour lui sommer de cesser ses bêtises. Spades l’ignora. L’aïhem poussa un bref soupir suivit d’un raclement de gorge et s’assit en le toisant d’un regard sévère.

Qu’est-ce qu’il avait encore été inventer.


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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeMar 7 Aoû - 13:11


Le nom de la fée était faux, Angel était certes naïf et ne l'avait peut être pas réalisé, mais ce n'était pas le cas de Last qui appréciait guère le comportement de leur interlocuteur, raison pour laquelle elle ne donnait jamais son nom en premier à une fée. Elle posa son regard méprisant sur la créature qui continuait vraisemblablement à vouloir débiter des âneries plus grosse que lui, ce qui n'était pas bien difficile. Elle en eu rapidement la confirmation lorsque celui-ci prétendu être poursuivit par une aïhem, la faipré connaissant particulièrement bien le caractère de cette espèce, généralement craintive et plutôt du genre à se cacher, il était difficilement concevable de voir l'une d'entre eux se livrer à une partie de chasse injustifiée avec une fée. D'humeur peu patience en ce jour, son intervention se fit sur un ton sec, extrêmement sec.

"Ne te moque pas de nous ! Une aïhem ? Dis plutôt qu'il s'agit de ton familier qui veux te remettre à ta place."

Angel qui ne comprenait pas ou voulait en venir Last la regarda un peu triste, signalant ainsi qu'il n'approuvait pas sa réaction excessive. Se sentant redevable envers la fée, il souhaitait réparer ses actes rapidement, et signala à son familier de se tenir en retrait, ce qu'elle accorda malgré elle en surveillant tout de même la situation. Angel qui accordait de nouveau toute son attention a son interlocuteur écoutait attentivement sa demande. Celle-ci ne lui parut pas tellement compliqué à réaliser. Cependant les noisettes dans la forêt se trouvais assez profond, et il faudrait une bonne heure pour faire seulement l'aller ce qui mettrait cruellement Angel en retard. Cette idée plaisait guère à Last qui savait parfaitement que son maitre s'en voudrait suite à ça. Elle se surpris pour la première fois à espéré que l'autre fit son apparition. Il aurait ainsi rapidement renvoyé la créature d'où elle venait sans plus de cérémonie. Il ne semblait pourtant pas enclin à faire son entrée, elle dut se contenter alors de celui-ci et de son caractère inexistant. Alors que le menteur murmurait à l'oreille du dieu, dans son esprit cependant germa une idée si on peu appeler cela comme ça. Elle se força alors de l'exposer aux deux autres sur un ton qu'elle tenta de rendre plus sympathique, tout du moins au yeux d'Angel.

"Plutôt que de s'embêter à aller dans la forêt, la marcher ouvre dans une trentaine de minutes. Nous vous y en achèterons, elles y sont toutes aussi bonnes et fraichement cueillit. "

Voila un moyen efficace de contre carrer les plans du petit sauvageon et de s'en débarrasser bien rapidement. Lorsque l'aïhem qui était clairement de part son comportement le familier du fauteur de trouble, Last repris son coter sévère. Allant s'assoir près de la nouvelle arrivante pour manifester son soutient, elle observa le petit manège de la fée. Ce que Angel au contraire ne semblait pas voir de son point de vue. Il serait plus difficile à convaincre ainsi, la faipré avait espéré qu'il se rendre compte que la créature qu'il pensait sans défense narguait en réalité son soit disant agresseur.

Elle mis discrètement au courant de la situation le familier, à en juger par son calme très certainement habituer à se genre de farces. Il ne pouvait pas les entendre mais Angel observa cependant les deux familier tout au long des explications, sans jamais pour autant en saisir le moindre son. Il aurait certainement préféré l'entendre mais il avait confiance en Last qui n'était pas du style à raconter des absurdités. Une fois qu'elles eurent finit, l'arrivé du familier ayant empêché de donner suite à l'idée de Last, Angel toujours désireux de rembourser sa soit disant dette, demanda à la fée:

"L'idée de Last me parait être bonne qu'en dites vous ?"

Il restait un peu plus d'une heure avant le début des cours, ils avaient largement le temps de se rendre à l’académie et de passer au marché avant. Mais pas pour gambader dans la forêt pour simplement récupérer des noisettes. Last commençait à soupçonner que le petit farceur ailé, cherchait par tous les moyens à faire perdre du temps pour se venger sans raison de Angel mais également pour fuir ses responsabilités et éviter ainsi de rejoindre une salle de classe où il devrait se tenir pour une fois tranquille. Car le chenapan avait tout d'un étudiant rebelle qui préférait les bêtises aux livres. Seulement ce n'était pas le cas de son maitre et elle n'allait pas le laisser rater les cours pour un idiot et ignorant qui pouvait se trouver bien d'autres victimes ailleurs.

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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeMar 7 Aoû - 17:44



Spades, qui craignait que l’intervention du faipré mette à jour ses véritables intentions—elle était fort moins naïve que l’androgyne—lui jeta un regard indigné tout en gonflant les joues. Le familier avait vu juste. Mais il n’allait pas pour le moins lâcher l’affaire et avouer au grand jour qu’il jouait du grand théâtre. Non, il allait plutôt s’enfoncer dans ses mensonges jusqu’à en perdre le souffle.

Comme d’habitude, quoi.

L’androgyne prenait son parti à lui. Voilà qui était à son avantage. Il fit signe au faipré de se tenir tranquille et Spades accueillit ce geste d’un rictus vainqueur. Ce demi-sourire s’effaça cependant bien vite.

Par la suite, voilà que le familier redoublait d’astuce pour tenter de sauver la mise à son naïf camarade. Spades, en bon joueur qu’il était, lui accorda que c’était bien joué. C’était là le genre de réponse qu’il aurait pu donner, eut-il été à sa place. Mais à malin, malin et demi. Il prit cela comme un défi.

À vrai dire, de se rendre jusqu’au marché ne le dérangeait pas. Il avait plus d’un tour dans son sac et il avait confiance qu’il trouverait quand même le moyen de ralentir tout le monde. Peut-être même trouverait-il une façon de lui faire perdre sa journée au grand complet. Il aurait tout le temps de se pencher là-dessus sur la route qui y menait.

Narine, toutefois, risquait de contrecarrer ses plans. Bien qu’elle ne soit pas du genre à bousculer les choses, comme le faisait le faipré, sa seule présence, ainsi que le fait qu’elle allait sans doute les suivre tranquillement jusqu’où ils iraient, risquait d’être assez pour mettre la puce à l’oreille de l’androgyne et ainsi lui révéler au grand jour toutes les salades qu’on lui avait raconté.

Sois il devait trouver un moyen de se débarrasser d’elle, ce qui serait une tâche fort ardue, sois il lui faudrait compter sur la chance. D’une manière ou d’une autre, c’était un pari assez risqué. Mais dans le pire des cas, il pourrait toujours prendre la fuite.

Narine écouta calmement les informations que le faipré lui donnait sur la situation. Elle leva les yeux au ciel. C’était bien là son genre de bêtises. Et c’était, aussi, le genre de bêtises contre lesquelles elle ne pouvait pas grand-chose. Mieux valait attendre, sinon qu’il en ait fini de faire l’imbécile, au moins d’avoir une ouverture pour mettre fin à ces enfantillages. Heureusement pour elle, sa patience était une vertu qui lui permettrait d’attendre le moment propice pour le ramener sur le droit chemin. S’il ne la remerciait pas tout de suite—ce serait trop beau—la jeune fée la remercierait plus tard, une fois qu’il serait un peu plus mature. Il était encore jeune, ou plutôt, il s’obstinait à rester jeune. Sa sœur cadette était déjà plus mature que lui.

L’aïhem se coucha sur le sol en attendant la suite des évènements.

L’androgyne pencha pour l’idée de son familier. C’était, en effet, la solution la plus logique. Elle permettrait à tout le monde d’arriver à temps à l’académie. Spades, qui était prompt à s’adapter aux situations, jugea qu’il serait trop risqué de s’entêter sur son idée pour le moment. Il aurait amplement le temps de penser à une solution de rechange. Il ne doutait pas de ses capacités à inventer l’une à la suite de l’autre bêtise après bêtise.

Il adopta un ton détaché et revint s’asseoir sur l’épaule de l’androgyne.


- Des noisettes ramassées par des mains sales, et qui ne sont quand même pas aussi bonnes que lorsqu’on vient tout juste de les décrocher. Vous ne faites peut-être pas la différence dans le goût, vous, mais je la fais, moi. M’enfin, il faut ce qu’il faut. Va pour le marché.

Bras croisé et l’air un peu sévère, il passa une jambe pardessus l’autre. Il avait décidé qu’il se laisserait porter jusque là bas. Ça lui donnerait le temps de réfléchir. Il se demanda un moment quel chemin sa victime allait prendre pour sortir de la forêt. Spades en connaissait tous les raccourcis, mais évidemment, il n’allait pas en faire mention. Même que si on lui en donnait la chance, il ferait de son mieux pour prendre la route la plus longue. Il espérait seulement que Narine ne prenne pas les devants pour les mener sur le bon chemin.

- Au fait, je peux savoir ce que tu faisais dans la forêt à cette heure ? demanda-t-il à l’androgyne sur le ton de la conversation. Et je ne sais toujours pas comment tu t’appelles. Je trouve que c’est un peu grossier que tu ne te sois pas présenté.

Oh, quelle sensation agréable que celle de mener les gens par le bout du nez. Il pourrait faire cela à longueur de journée.

Narine poussa un bref grognement à son intention. Rien de bien sévère. C’était plutôt une mise en garde, comme quoi qu’un jour, ses bêtises allaient lui retomber sur le nez, avec les intérêts. À vrai dire, ce n’était pas la première fois que Spades se retrouvait victime de ses propres arnaques, et il ne semblait jamais en prendre de la graine. Le total de ses bêtises réussies pesait trop lourd versus le total de celles qui lui avaient attirés des ennuis, aussi gros fussent-ils.

L’aïhem avait de quoi s’inquiéter.

Si seulement elle s’était fiée à sa première impression, ils seraient en route vers l’académie et Spades ne serait pas entrain de se mettre les deux pieds dans les plats.


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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeMer 8 Aoû - 14:57


La fée ne manquait pas une seconde pour irriter les tympans de Last, qui commençait à perdre visiblement toute trace de patience. Il lui fallut pas mal de volonté pour se retenir de bondir par dessus l'épaule de Angel et attraper dans sa gueule au passage la créature qui risquait de finir en petit déjeuné. Mais à une remarque désagréables, réponse désagréable lui venait à l'esprit, elle ne put s'en empêcher plus longtemps, les mots sortirent de sa gueule bien plus vite qu'elle ne l'avait prévu. Et peut être plus sec que d’ordinaire, en même temps il ne les avait pas volé ceux là.

"Vous avez une langue bien délicat. Ou peut être qu'elle est seulement aussi difficile que votre caractère... "

Par chance pour elle, le dieu ne l'avait pas entendus, trop absorbé par ses réflexions et sa culpabilité. Car Angel s'en voulais, il souhaitait satisfaire pleinement les désirs de celui qui se faisait nommé Carrousel , mais le manque de temps lui posait un réel problème. Il s'en serait voulut également de manquer au début des cours, cruel absence de respect en vers ses professeurs selon son point de vue. Et de son seul point de vue car ses professeur le savait bon élève et assidus. il était m^me très intelligent, c'est simplement son extrême naïveté qui lui faisait défaut. On le traitât d'Aisu, ce n'était pas une insulte dont il avait de quoi s’offusquer, elle était souvent employé pour désigner affectueusement quelqu'un de tête en l'air, ou d’ingénu. Car de ce coter là, la directrice incarnait la définition même du mot que trop bien. Il faut cependant l'avouer le dieu n'était pas tellement derrière, tout du moins sous cette forme. Peut être aurait-il été préférable d’ailleurs pour le pauvre jeune homme que ce soit sa version black qui ai affaire à la fée malicieuse. Cela lui aurait certainement épargné bien des soucis. Il sorti de ses réflexions surpris par une question du petit être sur son épaule qu'il n'avait pas senti arriver. A peine sorti de son monde, un peu déconcerté car il ne s’attendait pas à une question, il rassembla ses idées, La fée lui fit, un reproche, le dieu baissa la tête un peu gêner. A ses yeux il enchainait les erreurs, en réalité il n'avait aucun compte à rendre au petit menteur qui profitait de lui, mais trop gentil il ne voyait pas non plus le mal en les autres. Ainsi comme à son habitude il s'excusa avant de réponde.

"Je vous demande pardons. Je suis Angel, Angel Kiryu. je ne donne que rarement mon nom."

Et il y avait une raison à cela, il était peu habitué à tisser des liens, car l'autre lui était bien trop dangereux pour son entourage. Ne pas donner son nom lui permettait de ne pas crée de faux espoir d'amitié et surtout de permettre à qui conque de le retrouver. Pourtant il venait de le donner sans vraiment d'hésitation peut être parce que peut lui importait au fond le sort de la créature, ou bien parce-qu’il en avait peut être un peu marre de toujours être seul à se cacher des autres.

Voyant son familier s'impatienter, Angel commença à avancer dans la forêt suivant cette dernière qui bien qu'elle soit originaire de la région d'Asgard connaissait particulièrement bien la forêt. Elle avait de plus un guide certainement hors pair à ses coter à qui il lui suffirait de demander de l'aide si elle avait un doute. Tout en progressant tranquillement le dieu répondit à la question qu'il avait laisser quelques minutes en suspend:

"Si je suis ici, c'est parce que j’accompagnai Last dans sa promenade matinal."

L'espace d'un instant la faipré commença à se sentir coupable d'avoir entrainé Angel ici, elle se ravisa ensuite rapidement. elle ne pouvait en aucun cas prévoir de tomber sur une fée farceuse, et n'était pas non plus responsable du choix du dieu de l'avoir suivit. Cela ne l'empêcha pas pour autant de le surveiller comme une maman et de tourner à une fréquence excessive la tête pour surveiller qu'il la suivait bien et surtout que la créature détestable à ses cotés ne faisait pas d'excès de zèle. Loin d'être stupide, elle s'attendait à devoir contrer un ou deux plan de sa part, car cette apparence de victoire bien trop facile ne lui convenait pas. Et elle avait toutes les bonnes raison de penser que la fée, était un étudiant peu enclin à arriver à l'heure en cours. Aussi le titilla t-elle sur la question.

"Que diriez vous de rester sur l'épaule d'Angel après ? Puisque nous sommes avec vous profitez du voyage jusqu’à l'académie, c'est un moyen de se faire un peu plus pardonner."

Last s'arrêta net aussitôt sa phrase fini, et fit signe à Angel de monter sur son dos. le jeune homme ne se fit pas prier et s'exécuta en prenant soins de ne pas faire tomber le parasite sur son épaule. Au grand désespoir de Last qui aurait bien aimé le voir retourner à la boue. Une fois en selle, façon de parler puisqu'il était à crue, le familier fit signe à la Aïhem d'ouvrir la route, ainsi ils ne se perdraient pas et irait beaucoup plus vite qu'a pied. Tout ce si avait bien sur pour but de ne pas laisser au chenapan le temps de mijoter quoi que ce soit.

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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeVen 10 Aoû - 14:31



À la remarque de Last, Spades tourna la tête pour la toiser avec un sourire amical. Il ne le dirait évidemment pas tout haut, mais elle était un adversaire de taille et il n’en finissait plus de s’amuser à pallier à tous les différents bâtons qu’elle lui mettait dans les roues. À vrai dire, c’était plus amusant qu’avec Narine, puisque cette dernière usait de la patience pour arriver à ses fins et se tenait muette la plupart du temps.

Il pencha légèrement la tête en rigolant avant de répondre au faipré.


- Est-ce qu’on n’a pas tous le goût plus prononcé pour les choses dont on raffole ?

Il pencha la tête de l’autre côté en fermant les yeux, toujours souriant, et avec un haussement d’épaules, il ajouta :

- Avoir vraiment été difficile, je me serais définitivement entêté à aller les cueillir dans les arbres. Voit que je suis complaisant, et que je ne suis, dans les faits, pas un si mauvais bougre que tu le crois.

Narine leva les yeux au ciel et secoua la tête dans un geste presque imperceptible. Ce qu’il ne disait évidemment pas, mais qu’elle savait, elle, pour se trouver à ses côtés presque en tout temps depuis leur rencontre, c’est qu’en vérité, la fée n’aimait pas les noisettes autant qu’elle le laissait entendre. Même que Spades pouvait très bien s’en passer. Il n’avait demandé cela que parce qu’il savait que les noisetiers se tenaient assez loin pour que tout le monde arrive en retard. Quoiqu’elle ne doutât pas que le jeunot eut les papilles assez fines pour faire la différence entre une noisette fraichement cueillie et celles qui attendaient sur la place du marché depuis une heure ou deux. Elle l’avait souvent vu choisir volontairement les choses les plus fraiches, qu’il savait souvent déterminer rien qu’au regard ou au toucher, que ce soit au repas où lors de ses quelques vols à la tire.

C’était facile, pour une fée, et pour lui qui plus est, de s’en tirer sans se faire prendre.

L’androgyne était si facile à manipuler que ça n’en était même plus un art. Il répondait à la moindre pique, obéissait, au mieux de ses aptitudes, à la moindre demande et si ce n’eut été de Last, qui était un adversaire rusé, il eut très certainement réussi à le trainer jusqu’aux noisetiers sans se donner trop de mal.

Comme l’androgyne lui donnait finalement son nom, bien qu’il le lui ait demandé d’une manière fort peu délicate, Spades esquissa un nouveau sourire et lui tendit la main.


- Enchanté, dit-il joyeusement.

Une poignée de main entre une fée et toute autre créature avoisinant la taille que faisait l’androgyne pouvait facilement paraître étrange, ou risquer de finir en catastrophe. Cependant, notre ami savait que celui dont il accaparait l’épaule, s’il lui rendait son geste et lui ‘serrait’ effectivement la main, ce ferait avec assez de délicatesse pour ne pas lui broyer les os. À la limite, il s’attendait à ce qu’il n’utilise que le pouce et l’index.

En d’autres circonstances, il aurait sans doute évité de tendre ainsi sa petite menotte, autant par sécurité que par mauvais caractère, et aurait attendu que quelqu’un lui tende la sienne afin qu’il ne se contente que de leur secouer un doigt, mais ici, c’était différent. Il ne risquait rien. Ou tout du moins c’était ce qu’il croyait.

Ils se mirent enfin en route et Spades se laissa bercer par le pas de l’androgyne, qui suivait son diable de familier. Narine s’était mise en tête elle aussi, consciente, sans aucun doute, qu’il ne serait pas sans tenter de les induire en erreur. Si elle eut été seule avec lui, elle l’aurait peut-être laissé faire un peu, et se serait contentée de courir pour atteindre les portes de l’académie avant qu’il ne soit trop tard, mais ils n’étaient pas seuls, aussi ne se plierait-elle pas à ces petits jeux.


- Promenade matinale, huh… C’est vrai que la forêt est assez agréable quand tout le monde n’est pas encore debout.

L’espace de quelques secondes, le temps de dire quelques mots, à y porter un peu d’attention, on eut pu voir que l’air qu’affichait la fée avait changé du tout au tout. La malice avait quittée son visage pour laisser place à une douceur époustouflante. Même le ton de sa voix s’y était accommodé. L’espace de quelques secondes, on avait pu voir un Spades en touts points serein, rêveur, même. Une infime fraction du véritable Spades, qui, quand on le connaissait, quand il vous faisait confiance, montrait un tout autre visage.

Il ne se défaisait pas pour ainsi dire de sa malice, non, c’était là un trait beaucoup trop fort pour qu’il s’en détache comme la feuille d’un arbre, mais lorsqu’on prenait la peine de l’apprivoiser, il se montrait certes moins désagréable.

Mais cela ne se fit, comme nous l’avons déjà mentionné, que durant une poignée de secondes.

Il était redevenu le futé farceur. Le chenapan qui voulait empêcher Angel de se rendre à son cours à l’heure, histoire de profiter de sa compagnie plus longtemps. Car si Spades se disait tout haut que ce n’était que pour attirer des ennuis à l’androgyne, dans les faits, la raison primaire, qu’il oubliait parfois, était un tantinet différente. Un tantinet plus naïve.

Spades, dont le caractère ne s’accommodait pas avec tout le monde, Spades, qui passait son temps à faire des bêtises, n’avait pour amie que Narine. Par incidence, la seule manière qu’il avait trouvé pour attirer l’attention des autres, c’était de jouer avec eux jusqu’à ce qu’ils s’en lassent ou qu’ils voient finalement clair dans son jeu. Après quoi, on le laissait tout seul. Personne, jusqu’à maintenant, n’avait prit la peine de regarder au-delà du diablotin. Personne n’avait cherché à se rendre plus loin que ses premières lignes de défense. Aussi, pour se protéger d’une attaque potentielle à son ‘bien être’, il faisait involontairement en sorte que quiconque en ait ne serais-ce que l’idée.

Mais c’est qu’il souffrait de la solitude, ce petit être.

Le faipré voyait clair dans son petit jeu. Ce n’était pas chose bien difficile, à vrai dire. Tout étudiant déterminé ou obéissant aurait fait en sorte d’arriver à l’académie à l’heure. Ça sautait aux yeux que Spades retardait le moment au mieux de ses capacités. Et le piège qu’elle lui tendit le fit danser un peu sur ses pieds, poétiquement parlant. Celle-là ne serait pas simple à déjouer.

Mais il n’en acceptait pas moins le défi.


- J’aurai l’air de quoi, moi, à me rendre à l’académie les bras pleins de noisettes. Il faudra bien que je m’arrête pour les manger, mais de toute évidence, de la façon dont tu parle, vous n’avez pas le temps de vous arrêt—woah !

Spades s’accrocha aux cheveux d’Angel alors qu’il prenait place sur son familier. Voilà qui allait contrer ses plans davantage. Voyager par les airs était beaucoup plus rapide que de se déplacer à pieds. Il lui faudrait les retarder au marché uniquement, ou s’ouvrir une porte de sortie pour aller se retarder tout seul. Pour ce qui était de cela, c’était chose facile. Il lui suffisait d’éternuer son écran de fumée pour détourner l’attention de tous et chacun afin qu’il puisse prendre la fuite et se cacher quelque part. Sa taille rendait la pratique d’autant plus utile. Pendant que tout le monde—et lui-même—s’étouffait avec la boucane, il prenait la poudre d’escampette et se cachait, bien souvent, à quelques pas seulement des gens dont il voulait fausser compagnie.

Ce n’était qu’un plan de dernier recours, cela dit. Il n’usait pas souvent de ce stratagème, pour la simple raison qu’il n’aimait pas s’étouffer avec la fumée.

Pour éviter de partir au vent, bien qu’il n’ait sans doute eut aucun mal à suivre le rythme de ses propres ailes, Spades vint se cacher derrière la tignasse de l’androgyne, en s’y accrochant fermement. Il lui tirait surement les cheveux ce faisant, mais il n’en avait pas conscience.

Plus bas, il vit que Narine leur montrait le chemin. Il soupira.

Deux familiers futés en ligue contre lui, il ne s’attendait pas à ce que ce soit de tout repos, mais il ne s’attendait pas non plus à ce qu’ils soient aussi efficaces. Mais rien n’était encore perdu. Il y avait mille et une choses qu’il pouvait faire pour leur faire perdre leur temps une fois rendus au marché.


- On est excessivement ponctuel, à ce que je vois, dit-il sur un ton assez sec. Vous allez vous rendre malade à toujours être pressés de vous rendre du point A au point B.

Il marqua une pause pour se raccrocher dans les cheveux de l’androgyne, qui lui glissaient entre les mains.

- Rien ne vaut pourtant le plaisir de faire le chemin à pattes. On manque toutes les belles choses, quand on va trop vite.

Il fit la moue, mais caché derrière l’androgyne, il y avait peu de chance que qui que ce soit l’ait vu.

Il lui fallait réfléchir à un moyen de ralentir la cadence. Faute de quoi, il ne se passerait pas beaucoup de temps avant qu’il se retrouve de nouveau tout seul.

Soupirant une fois de plus, il commença à lui tresser une minuscule mèche de cheveux, que l’androgyne aurait sans doute du mal à défaire plus tard. Ce à quoi, cette fois, Spades ne songeait pas. Il cherchait surtout à passer le temps car, comme il l’avait dit, qu’y avait-il à faire, à se déplacer aussi vite. Ils manquaient toutes les belles choses et tout le plaisir qu’il y a à prendre son temps pour discuter.

Il aurait bien aimé discuter. Il ne savait pas de quoi, et ne saurait sans doute pas démarrer une discussion lui-même, tout du moins pas une qui ne finirait pas en catastrophe, mais tout de même, il aurait bien aimé faire comme tout le monde. Est-ce que ce n’était pas ce que les gens faisaient, marcher côte à côte en parlant de tout et de rien et en prenant leur temps.

La jeune fée secoua la tête et laissa tomber la mèche de cheveux qu’il avait à moitié tressée.

Qu’est-ce qu’il en savait, lui, de ce que font les gens lorsqu’ils s’entendent bien.

Frustré contre le monde entier qui semblait lui tourner le dos en toute circonstance, Spades serra les dents et lâcha les cheveux qu’il avait entourés autour de sa main pour ne pas partir au vent. Puis, il bondit hors de la tignasse pour se laisser retomber sur le sentier, où il se mit à battre des ailes. Il rasa ainsi le sol jusqu’à se terrer dans les buissons où il pourrait se déplacer sans trop de mal. Comme la terre était encore humide de la rosée du matin, il se roula dans la boue pour masquer un tant sois peu son odeur et ainsi peut-être tromper Narine. Puis, ses ailes alourdies par la terre, il s’accrocha à l’écorce d’un arbre qui se trouvait tout près et l’escalada à une vitesse étonnante pour aller se cacher dans un nœud, dans lequel il trouva… des noisettes.

Il en prit une dans ses petites mains, qu’il lança en dehors sans même songer qu’il risquait ainsi de vendre l’emplacement de sa cachette. Il repoussa les noisettes au-devant de lui pour se terrer le plus creux possible dans son trou et croisa les bras.

Cette journée n’était plus amusante du tout maintenant qu’il était en colère.

Qu’ils y aillent, à l’académie. Il s’arrangerait tout seul. Comme d’habitude. Il regarda les noisettes qui se trouvaient devant lui, entassées les unes sur les autres et comme par réflexe, maintenant qu’il se sentait seul, il s’adressa à elles en grimaçant, les tâtant du bout du pied pour les secouer.


- Ah, vous êtes bien, vous ! Toujours les unes sur les autres ! Vous n’êtes jamais toutes seules, vous !


Il donna un gros coup de pied dans le tas et quelques noisettes tombèrent de l’arbre.


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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeSam 18 Aoû - 16:52


Sapdes avait raison, ils profitait bien moins du paysage en voyageant ainsi, mais de là à dire qu'ils étaient toujours presser on voyait bien qu'il ne connaissait pas "l'autre". De plus combien même la forêt était magnifique par cette belle mâtiné, Angel et Last aurait tout le temps de l’admirer après les cours comme ils l'avaient fait bien des fois avant, Et puis chaque chose à son temps, et pour le moment il s'agissait de se rendre à l'académie avant le début des cours.

Angel se sentait cependant coupable à l'inverse de son familier, de part sa nature très à l'écoute des autres, il ne supportait pas d'aller contre leur volonté, Il hésita longuement à demander à Last de redescendre pour finir le chemin à pied, mais celle-ci se doutant de ses interrogation intérieur pris soin d'anticiper sa réponse négative, elle lui fit clairement, sans pour autant oublier d'être polie, qu'elle ne redescendrait pas. Elle pris également les devant pour répondre à la fée qui commençait désormais à l'exaspérer au plus haut point par son comportement puéril.

"Ne vous en faites pas demain vous n'avez pas cours, vous aurez tout le temps de profiter d'une agréable et matinale balade en forêt.."

Oui c'est vrai demain, l'académie ne donnait pas de cours, à cette idée le faipré se sentit plus légère encore qu'a son habitude, ce qui provoqua une légère élévation de celle-ci. Quel merveilleux jours que demain, elle n'aura pas à s'occuper de surveiller que "l'autre" ne sèche pas les cours, ni même qu'il cause de quelconques problème. Elle espérait même ne pas le voir de la journée, histoires de ne pas se retrouver coincé à la tavernes pour de long heures en la compagnie d'être peu recommandables.A cette idée elle redescendis de quelques mètres frôlant ainsi la cimes des arbres. Cependant, elle toujours absorbé dans ses idées, et Angel dans ses remords, ils ne virent pas la disparition de Spades. C'est seulement une petites dizaines de secondes après que ne sentent plus aucun mouvement dans son dos que le dieu réalisa que celui-ci était partie.

Angel paniqué sur le coup prévenue les deux familier, il avait peur que la jeune créatures soit tombé malencontreusement et se soit fait mal. Last plus intelligente, ou tout du moins qui n'était pas dupe du comportement de la fée, ne voyait que deux hypothèses, soit il s'était enfuis face à son échec, soit il cherchait à les ralentir. Cependant quel qu'en fut la raison la situation restait la même, il n'y avait plus de trace du petit être de mauvaise fois. Voyant bien qu'Angel allait finir au bord des larmes d'inquiétude, elle pris les devants:

"Cherchons le, il n'est surement pas loin. "

Ainsi ils se séparèrent pour chercher Spades, Last avait bien remarqué que même si il était du genre turbulent, la fée n'avait pas vraiment l'air d'un grand sportif et s'était donc surement réfugier dans un coin. Tout en fouillant sous le moindre caillou, elle s'énervait un peu plus à chaque instant contre elle même, elle aurait du mieux le surveiller, car que cela soit voulut ou non, il les avait bien retardé. Impossible désormais de faire entendre raison à Angel et de partir sans l'avoir retrouver. Les minutes commençaient à défiler et toujours aucune trace de la détestable créature.

Angel n'avait de son coter pas plus de succès. Jusqu’au moment où, un petit bruit presque inaudible retentis, S'approchant de l'arbre d’où il provenait il y vit quelques noisettes au sol.

Il leva alors les yeux mais ne vit rien, Il lévita mais ce n’était pas non plus suffisant. Il se résolus alors à se servir de son pouvoir, prenant un corps plus élancé proche de celui des elfes, il put aisément ainsi grimper à l'arbre. S'asseyant sur une branche il observa celui-ci, il était remplis de noisette, chose bien étonnante dans cette partie de la forêt, mais ce ne fut pas ce qui retenue son attention, car voila qu'au milieu des branchages feuillus, Spades se tenais dans un petit creux. Angel remarqua de suite l'air peu joyeux de celui-ci et s'approcha inquiet de lui. Un peu gêné de cette situation, il tenta de s'adresser à lui avec des phrases un peu maladroites.

"Vous allez bien ? N'ayez pas peur de me dire ce qui ne vas pas."

On pouvait clairement comprendre dans son intonation qu'il état mal à l'aise, mais cela se voyait bien d'avantage encore sur son visage. Il alternait rapidement un regard sur Sapdes, puis rivé sur le sol, il avait de plus lorsqu'il était stressé le tic de se passer la mains sur son bras droit de haut en bas entre le coude et l'épaule.

Il attendais la réponse de la fée, prêt à l'écouter attentivement. Soudainement il fut pris de l’envie de s'excuser, à cela s'accompagna une idée, si ils manquaient de temps pour cueillir des noisettes aujourd'hui, il aurait au contraire demains tout le luxe de flâner dans la forêt pour en ramasser. Pressé de lui faire la proposition et peut être ainsi lui rendre le sourire, Angel mâchât un peu ses excuse.

"Je suis désolé.. Si vous le souhaitez, je peux vous emmener demains à l'autre bout de la forêt, on y trouve les meilleurs noisettes de l’Yggdrasil, l’endroit est calme, peu fréquenter voir pas du tout car il est bien trop loin de la ville."

Il espérait pouvoir sincèrement se rattraper ainsi, de plus les noisettes auquel il pensait étaient de loin les plus savoureuses qui soit. Dans une petite clairière fleuri quasiment inconnue parce qu'il fallait des heures de marche, elles avaient un gout particulier donné par les fleurs qui entourait les arbres.

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MessageSujet: Re: Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu]   Où l'un tente de fuir ses responsabilités. [pv Angel Kiryu] Icon_minitimeVen 31 Aoû - 10:57



Il avait croisé les bras pardessus ses genoux et y avait appuyé le menton. Il entendait que ça bougeait, en bas, mais à cette heure, toute la forêt prenait vie et il n’y avait pas moyen de savoir qui ou quoi faisait tout ce remue ménage. Spades s’en moquait, de toute façon. Il était en colère.

Ou peut-être était-il triste ? Il ne savait pas.

Vint à son oreille un léger craquement de branches. Quelque chose devait grimper à l’arbre. Ça ne pouvait pas être Narine, aussi resta-t-il un instant à se demander ce qui pouvait venir à sa rencontre.

Hah ! À sa rencontre ? Vraiment ? Si ça se trouve, ce qui grimpait à l’arbre allait passer tout droit sans même le remarquer.

Ou le chasser du trou pour protéger ses noisettes. Sans doute quelque animal qui les y avait entreposées.

Ça n’avait pas dû être une mince affaire. Cela dit, ce qui grimpait semblait être plus lourd qu’un simple animal, et plus lourd encore que ce qui aurait pu placer son butin dans un trou aussi peu spacieux. C’était curieux, mais la curiosité de la jeune fée s’était éteinte avec sa bonne humeur.

Il n’aurait su dire s’il était ravi ou pas que l’androgyne l’ait retrouvé. Il posa la main sur une noisette.

Dans son oeil passa comme un éclair, une flamme, quelque chose, enfin, qui l’illumina subitement, mais le phénomène ne dura qu’une demi-seconde. Son regard redevint terne et le coin de sa bouche se déforma en une grimace assez déplaisante qui lui plissa aussi le nez. Il agrippa fermement la noisette et la lança sur son camarade en visant son front.


- Parce que j’ai l’air de bonne humeur, peut-être !

Il n’avait rien de plus à dire, il ne comprenait pas lui-même ce qui se passait. Ou plutôt, il ne voulait pas y penser et encore moins l’assimiler et le comprendre. D’une part, monsieur la petite fée était frustré que son petit plan, qui l’aurait mit de fort belle humeur pour le reste de la journée, se soit effondré comme un château de cartes, mais encore, pour ajouter au désastre, il s’était lui-même enfoncé dans cette déprime passagère en se souvenant que peu importe combien il essayait, il était en tout point incapable de se faire des amis. Voilà à quoi il ne voulait pas penser, voilà ce sur quoi il ne voulait pas mettre des mots, assuré qu’il était que de nommer le problème ne ferait que lui donner plus de force encore que s’il gardait tout simplement le silence.

Nous avons parlé de déprime, et il faut à cela ajouter que cette dite déprime ne lui plaisait pas et qu’elle ne lui plaisait pas à un point tel qu’il la transforma en colère, colère qu’il ne parvint pas à maitriser, si grande qu’elle était pour un corps si minuscule. Il explosa, en quelque sorte, et se mit violemment à jeter sur Angel toutes les noisettes qui avaient le malheur de lui tomber sous la main, tout en s’écriant :


- Mais je n’en ai rien à faire des noisettes, demain ! T’as pas encore compris que c’était juste pour te faire perdre ton temps ! J’en ai rien à cirer des noisettes ! Et de l’école ! Et de tout le reste !

Il lançait ses projectiles avec tant de ferveur qu’au bout de ces mots, il n’avait plus rien à envoyer sur le pauvre androgyne. Il bondit sur ses pieds, le dos vouté et les jambes fléchies pour ne pas se cogner la tête et regarda autour de lui pour trouver autre chose à jeter, à détruire, à utiliser, enfin, pour que la boucane cesse de lui sortir par les oreilles. Il respirait bruyamment. Il avait les poings serrés, les jointures blanchies et ses ailes étaient parcourues de soubresauts. Peu à peu, ce qu’il venait de dire et de faire traçait son petit bout de chemin jusqu’à sa conscience.

Voilà que dans sa rage, il venait d’avouer lui-même ce que le faipré n’avait eut de cesse de répéter depuis qu’ils étaient tombés sur lui ou plutôt, qu’il avait été donner de la tête sur eux.

Soudain, comme s’il réalisait qu’il s’était laissé emporter, qu’il y avait de quoi se mettre en colère après lui et, surtout, que son interlocuteur était de loin plus grand que sa petite personne et lui, assez fragile pour que d’une main on puisse lui briser tous les os du corps, craignant qu’Angel en vienne lui aussi à cette idée — et il ne serait pas en tort de vouloir l’écraser, à vrai dire — en espérant qu’on ne puisse pas l’atteindre, ce qui était fort mal calculé, Spades recula de nouveau jusque dans le fond de son trou.

Il aurait pu dire qu’il était « désolé », il aurait pu s’excuser poliment de lui avoir joué un si mauvais tour, mais ces mots là ne venaient pas d’eux-mêmes à la tête de la petite fée. Tout ce qu’il savait faire, c’était donner des coups et s’enfuir, ou à défaut de pouvoir s’enfuir — chose qui arrivait rarement — encaisser les représailles.

Et le regretter plus tard. Parce que Spades était stupide. Il n’y avait pas façon plus simple de le dire, et sans doute le savait-il lui-même. Il était stupide et ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Il passait son temps à faire du mal aux gens, à se faire du mal à lui-même au passage et à se demander ensuite pourquoi il était toujours tout seul.

Oui, Spades était un imbécile.


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